Cette limite quantitative découle de la réflexion suivante : sur la base des données relatives à l’écotoxicité du TiO2, une PNEC (concentration prédite sans effet) de 1 μg/l est considérée. Il est estime que chaque habitant de Suisse (il y en a env. 8 millions) utilise 200 L d’eau par jour, soit un volume total d’environ 500 109 L par an. En multipliant ce résultat avec la PNEC fixée plus haut, on obtient une limite de 500 kg par an pour laquelle il n’y a pas d’effets.
Cette approche est très globale et est établie pour l’ensemble de la Suisse. A noter toutefois que les scénarios quantitatifs peuvent subir de fortes variations locales. Mais ces dernières ne sont pas prises en compte dans la grille de précaution. Cette approche sera réexaminée et adaptée en fonction des nouvelles avancées scientifiques.