Les principales raisons invoquées par les infirmiers/ères de quitter le secteur de la santé étaient l'identification insuffisante avec la profession, le besoin de plus de temps pour la vie privée, le désir de découvrir une autre profession, le manque de soutien de la hiérarchie et le souhait d'entreprendre une nouvelle formation (selon une étude de l'Obsan intitulée nurses at work (Obsan Bulletin 8/2016).
Afin de prolonger la durée de l’exercice de la profession dans le domaine des soins, plusieurs mesures sont prises dans le cadre de la mise en œuvre des deux étapes de l’initiative sur les soins infirmiers (art. 117b Cst.) en collaboration avec les associations professionnelles, les instituts de formation et les acteurs de l’administration publique. La deuxième étape de mise en œuvre de l’initiative sur les soins infirmiers contient en particulier une série de mesures visant à améliorer les conditions de travail dans le domaine des soins infirmiers. On prévoit, entre autres, des directives plus strictes concernant l’établissement des plans de services, la composition des équipes soignantes dans les hôpitaux, les homes et les services d’aide et les soins à domicile, ou sur l’obligation pour les partenaires sociaux de négocier des conventions collectives de travail CCT. L’amélioration des conditions de travail devrait permettre de faire baisser le taux de départ de la profession. Il s’agit également de faire en sorte que le personnel nouvellement qualifié poursuive dans la profession et que les moyens engagés dans le cadre de l’offensive de formation produisent un effet durable.